Pisco, une ville cotiere dans le desert (12 mars)
Nous voila donc partis pour Pisco sur la cote au sud de Lima.
Le bus emprunte la Panaméricaine, longue route Nord- Sud qui longe le continent, une longue route au milieu des dunes de sable. Nous n’imaginions vraiment pas le Pérou comme un gigantesque désert côtier !
Nous traversons plusieurs villes aux allures miséreuses, semblant surgir brusquement de cette terre aride le long de la Panaméricaine.
Ci et la, des villes artificielles aux couleurs de l’ Inca Cola, la boisson pétillante locale jaune fluo au goût de Chewing gum. Le rouge flamboyant du coucher de soleil n’a, lui, rien d’artificiel.
De Pisco, nous embarquons à bord d’un speed boat, direction les Iles Ballestas, appelées les « Galápagos du pauvre ».
Le port de pêche est littéralement assiége par une foule de pélicans et de touristes. On fait le tour de 3 îles, habitées par des milliers d’otaries (ou lions de mer), que nous approchons a quelques mètres, alors qu’autant d’oiseaux de mer (Goélands, poulettes a têtes rouges, pingouins...) volent au dessus de nos têtes et plongent pour pêcher. C’est a qui mieux mieux gueulera le plus fort entre les oiseaux a l’affût et les lions de mer en rut. Les combats pour la possession d’un bout de falaise et d’un harem de femelles peuvent coûter la vie de ces pauvres males. Bref, on se croirait dans un documentaire télé, sauf que c’est en vrai, donc mille fois plus beau.
Pour la petite histoire, les hommes de la cote débarquent une fois tous les 7 ans pour y récolter le fertile guano, richesse du pays.
