Les Iles Cook : la version polynésienne du flegme British (Du 15 au 22 juillet)
Les îles Cook sont situées entre Tahiti et la Nouvelle Zélande. Véritables chiures de mouche sur la carte, les îles sont moins nombreuses qu’en Polynésie française mais leurs plages sont tout aussi belles. L’île principale se nomme Rarotonga et c’est tout petit : 30km a peine pour faire le tour. On s’installe dans un hôtel backpaker, fréquenté principalement par des néo- zélandais. Olivier fait des débuts laborieux avec la langue de Shakespeare, Nath en revanche se sent comme un poisson dans l’eau dans cette ambiance British. On passe une semaine a rythme lent et sous une pluie diluvienne. Le 17 juillet, jour de l’anniv d’Olive, un nouveau tsunami s’abat non loin de la en Indonésie. La plongée- cadeau prévu ce jour la fut d’ailleurs annulée. On s’ennivrera alors à l’hôtel avec Shirley et Charleen, de l’île de Man, autour du monde, elles aussi. Quelques embellies nous ont quant même permis 2 trekkings dans l’île : le premier effectué par nous mêmes, et l’autre avec Pa’, notre véritable rayon de soleil a Rarotonga. Nous avons sympathisé avec ce polynésien de 64 ans suite a une simple boutade : Olivier lui a demandé de couper, en guise de souvenir, une de ses dreadlocks blondes. Cet homme « bon par nature », bouddhiste et seul guide de l’île, l’a pris au mot et, après nous avoir pris sous son aile quelques jours, a fait ce don capillaire. Il faut dire que lui et sa femme Gillian sont très mystiques. Par simple don du cœur, ils nous ont invité a une fête très select promotionnant le tourisme aux Iles Cook (On a même serré la main du Premier Ministre de l’île, d’ailleurs sacrement emmeché !), puis au resto pour un dîner en tête a tête la veille de notre départ. S’il y a des rencontres que l’on oublie pas durant ce voyage, celle- ci en fait évidemment partie. Pa’ (= sacré en Polynésien) était- il un ange ? Par cette rencontre, on a réalisé qu’il était parfois difficile d’ouvrir son cœur, par trop de méfiance… Réflexe de voyageurs trop stressés par l’Amérique Latine ? Certainement. Pa’, pour sa part, irradiait de positivisme et donnait son amour et sa gentillesse sans compter… aux êtres qui savent la recevoir !
