Dominical ou le surfers’ paradise du Costa Rica (Du 26 au 30 avril)

Publié le par Nathalie & Olive

Le Costa Rica, ce pays merveilleux aux milles parc nationaux nous a beaucoup fait rêver tous les deux. Nous quittons donc le Panama et les îles enchanteresses de Bocas del Toro le cœur un peu plus léger car, aux vues de la carte de l’Amérique Centrale, c’est sur, nous serons sur la plage de Dominical au Costa Rica dans quelques heures. Mais rien n’ est sur en Amérique Centrale et ce parcours Bocas Del Toro- Dominical est en fait devenu une véritable expédition de 24 heures environ, avec 5 changements de bus, une cinquantaine d’ arrêts et un itinéraire en zigzag.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’état des routes nous a plutôt surpris. Elles étaient, et de loin pires qu’au Pérou… Un asphaltage presque partout mais avec des nids de poules qui ressembleraient plutôt a des nids d’autruches !

Le bus roule tranquillement a 60 km/h et soudain la route parait être bombardée… Des trous gigantesques ! Plusieurs chocs…. Chaque fois, nous espérons que personne ne s’est assommé !   

A part les routes, les paysages sont fabuleux et les costaricains curieux et chaleureux…Alors ça fait passer le temps !

Mais, revenons à Dominical…

Dominical est un petit village sur la cote Pacifique très apprécie des surfeurs pour ses vagues « parfaites ». Et donc, nous y trouvons essentiellement ce type de population. Ce détail aurait- il influencé le choix d’Olivier de venir s’y poser ?

Toujours est il que a peine nos sacs posés dans notre petite « cabina » devant la plage, qu’il est déjà en train de sympathiser avec Carlos, qui tient ,justement, un magasin de surf. D’ ailleurs, il en ressort fièrement une planche de surf (louée pour 4 jours) sous le bras.

A partir de ce moment, on a observé a Dominical un curieux phénomène migratoire pendulaire, entre la cabina et l’ Océan Pacifique, de la planche de surf ainsi que de son heureux locataire en complète exaltation… Ce phénomène migratoire était, semble t-il, lié aux horaires de marée et à la houle.

La « veuve du surfeur » (C’est ainsi qu’Olivier qualifie les demoiselles, a intervalles réguliers sur la plage, fixant l’horizon) a profité de ces journées de liberté retrouvée pour se jeter a corps perdu dans les plaisirs… de la littérature française de poche… Elle gardait, cependant, toujours un œil sur les prouesses acrobatiques du « migrateur », repérable a des kilomètres a la ronde grâce a son maillot de bain rouge vif, façon « Alerte a Malibu ».

Cette quiétude a pourtant bien failli connaitre une fin abrupte quand un cri a soudainement déchiré le petit village de Dominical au beau milieu de la magie de son crépuscule.

La responsable : une « raya manta » qui a lâchement attaqué la « veuve » en pleine leçon de surf. Heureusement, une sorcière, non loin de la, lui a fait une potion magique, a base de cactus et d’eau brûlante. Ce fut une torture supplémentaire d’y plonger le pied, mais au bout d’une heure la douleur avait quasiment disparu.

Le nom de ce remède miracle : la « lingua de suegra », la langue de belle mère …

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Publié dans COSTA RICA

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